Analyse théorique des échanges internationaux
Les économistes ont tenté, depuis le 16e siècle, d’expliquer, voire de justifier les échanges internationaux. L’apport des théories du commerce international au développement des ces échanges est indéniable.
Les mercantilistes :
Il n’existe pas, à proprement parler, de courant de pensée mercantiliste. On regroupe sous ce vocable des analyses qui ont tenté de conjuguer enrichissement des marchands et puissance politique de l’Etat. Si l’on se réfère aux politiques mises en oevre par les différentes nations au cours des 16e et 17e siècle, il est possible de distinguer trois approches différentes.
L’approche française : la politique française, inspirée notamment par Montchrestien, privilégie les industrie manufacturières et le role prépondérant de l’Etat. Celui-ci doit, par la réglementation et autres mesures restrictives ou incitatives, infléchir le comportement des acteurs de la vie économique du pays pour les orienter dans la direction appropriée. L’enrichissement de l’Etat s’obtient par un afflux de devises en provenance d’autres pays.
L’approche anglaise : les mercantilistes anglais, à l’instar de William Petty, pensent que l’accroissement des richeses résulte du développement du commerce international et plus particulièrement du commerce maritime.
L’approche espagnole : cela se fait notamment par le pillage des colonies de l’Amérique Latine. Un économiste français, du nom de Jean Bodin, démontre que cette idée est fausse et qu’un excédent de monnaie est source d’inflation. Les conséquences de la thésaurisation de l’or par l’Espagne s’avèrent économiquement désastreuses.
Les classiques :
Le mercantilisme est un courant de la pensée économique contemporain de la colonisation du Nouveau Monde et du triomphe de la monarchie absolue (depuis le xvie siècle jusqu'au milieu du xviiie siècle en Europe).
Il considère que « le prince, dont la puissance repose sur l'or et sa collecte par l'impôt, doit s'appuyer sur la