Analyse de l'étrange cas du docteur jekyll et de mr hyde
Devoir Maison Le texte proposé est extrait du chapitre 4 de L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, roman de R. L. Stevenson publié en 1886.
Le chapitre 4 commence par le narrateur qui dit au lecteur que près d’un an s’est écoulé et qu’un membre respecté de la société londonienne, Sir Danvers Carew, est assassiné. Une femme de chambre assise près de sa fenêtre au petit matin est témoin de l’histoire et raconte l’événement. Elle regardait par la fenêtre, …afficher plus de contenu…
C'est ici que se situe notre extrait.
Nous allons à présent essayer de répondre aux questions de texte.
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Cet extrait révèle l’étendue de la violence de Hyde. Il assassine brutalement un homme innocent, sans provocation, et apparemment sans raison. Le récit est structuré de façon à donner l’impression que l’incident se déroule tel qu’il est raconté, ce qui donne au témoignage de la bonne une authenticité et inspire une sorte d’horreur. L’agression est racontée brièvement, en quartes lignes et deux phrases. Stevenson paraît insister sur la rapidité des gestes avec des verbes d'action qui s'enchaînent pour donner un rythme effréné, et des expressions comme "And then all of a sudden", "and at that" et "And next …afficher plus de contenu…
Cela suggère la force des coups. Cette métaphore est traduite chez Naugrette par "faisant pleuvoir sur elle une grêle de coups". On assiste alors à un phénomène de chassé-croisé où Stevenson choisit d'évoquer d'abord la grêle avec le verbe grêler "hailing down" puis la tempête de coups. À l'inverse Naugrette utilise d’abord le verbe pleuvoir avant de parler d'une grêle de coups, et on peut penser que ce
"faisant pleuvoir" évoque ici le Déluge qui est une tempête virulente au cours de laquelle des pluies extrêmement violentes ont dévasté, tué l'essentiel des êtres vivants et plongé la Terre dans une