Analyse de la faiblesse du vrai
En premier lieu, Myriam Revault-d’Allones fait une distinction entre les vérités de raison et les vérités de fait.Tout d’abord, la raison signifie la capacité de distinguer le bien du mal et surtout le vrai du faux. En effet, chez les vérités de raison, l’énoncé est vrai en lui-même, par les relations logiques entre ses termes. On y accède par la démonstration et leur opposé est impossible. L’auteur dit que « les vérités de raison ne sont pas récusées » et ajoute qu’elles sont « au contraire validées au titre des vérités mathématiques ou scientifiques » c’est à dire que les vérités de raison ne sont pas rejetées mais qu’elles sont acceptées et acquiescées dans « nos sociétés modernes », dans les régimes d’aujourd’hui, que ça soit totalitaires …afficher plus de contenu…
Donc, le fait de mettre à un niveau similaire les vérités de raison avec celles scientifiques ou mathématiques met en évidence l’acceptation des vérités de raison dans nos sociétés. Contrairement, aux vérités de raison , les vérités de fait se disent d’un énoncé qui est vrai car il correspond au réel qu’il décrit. On y accède donc par l’expérience. Les vérités de fait sont contingentes, c’est à dire qu’elles pourraient ne pas être ou être autrement, contrairement aux vérités de raison, leur opposé est possible, l’auteur dit que :« Leur opposé est possible : il pleut aujourd’hui mais il aurait pu faire beau ou y avoir du soleil. » Cependant, ces vérités de fait renferment un problème particulier dans nos sociétés, ce qui n’est pas le cas des vérités de raison. En effet, les vérités de