Analyse de l'assomoir de zola
Quand il se mettait devant une fenêtre, on apercevait le jour à travers ses côtes, tant il était maigre. Les joues creuses, les yeux dégoûtants, pleurant assez de cire pour fournir une cathédrale, il ne gardait que sa truffe de fleurie, belle et rouge, pareille à un œillet au milieu de sa trogne dévastée. »Dans le roman, un des principaux lieux de débauche est l'Assommoir, débit de boissons tenu par le père Colombe. Le nom du marchand de vin est ironique, la colombe étant symbole de paix alors que le cafetier et ses boissons apportent la violence et le malheur chez ses clients. Au milieu du café, trône le fameux alambic, sorte de machine infernale dont le produit, un alcool frelaté, assomme ceux qui en …afficher plus de contenu…
Il fait perdre toute dignité à l'homme, le rabaisse, il suffit de penser à Coupeau qui dort vautré dans ses vomissures. Quant à Gervaise, « pour boire sa goutte », elle va jusqu’à se prostituer. Surtout, l'alcool réveille les instincts de l’être humain, le rend fou et peut le pousser au meurtre : le père Bijard tuera sa fille dans un accès de folie meurtrière. Coupeau quant à lui victime de delirium tremens comme cité précédemment est un pantin qui subit une danse infernale que seule la mort pourra arrêter. Il a des hallucinations, des visions