Analyse À partir de la définition de l'UNESCO sur les préjugés raciaux dans la partie ci-dessus, nous pouvons constater que les deux communautés les Blancs et les Noirs mettent en œuvre ce que cette même définition dénonce . Premièrement, pour les Blancs un Noir doit être battu corporellement pour le raisonner. En effet, dans une scène l'épouse du Commandant fait allusion à cette violence gratuite à l'encontre des Noirs « monsieur le régisseur de prison a bien raison de dire qu'il vous faut la chicotte » (Oyono, 1956 : 112). Nous pouvons constater qu'elle utilise le pronom personnel « vous » et il est donc clair qu’elle s’adresse aux Noirs de Dangan. En d'autres termes, les Blancs avaient cette tendance à battre les Noirs peu importe la situation parce que c'était un préjugé racial qui était intégré dans les comportements des Blancs envers les Noirs. Quand Toundi arrive chez le commandant, dans une scène il constate : il « me décocha un …afficher plus de contenu…

c'est ce qui m'annonce que mon boy est là » (Oyono,1956 : 78). Il faut comprendre que Madame Sylvain considère que ce n’est pas uniquement son boy qui ne sent pas bon mais aussi de façon générale la communauté Noire de Dangan. N'est-ce par préjugé qu’elle avance de tels propos ? En fait les Blancs considèrent que les Noirs non pas d'hygiène et qu'ils dégagent une odeur de merde. Par ailleurs dans l'esprit des Blancs être Blanc ou avoir la couleur blanche signifie être propre alors que la couleur noire renvoie à la couleur de la salté et de la merde. Deuxièmement, les Noirs ont eux aussi leurs préjugés raciaux sur les Blancs. Selon les Noirs, les Blanc sont des êtres qui n'ont aucune morale, qui n'ont aucun scrupule et qui ne font que suivre aveuglément leur plaisir