Analyse de spectacle "la nuit juste avant les forêts"
Lundi, 17 octobre 2022
Analyse de spectacle Le mardi 12 octobre 2022 nous sommes allé voir à la Filature un spectacle s’intitulant « La nuit juste avant les forêts » durant environ 1h25. C’est une pièce qui, à l’origine, a été écrite par Bernard-Marie Koltès en 1977 et qui raconte la vie d’un homme étranger. Matthieu Cruciani est un auteur et metteur en scène qui décide de mettre en scène cette pièce avec le comédien Jean Christophe-Folly. …afficher plus de contenu…
Grâce à son dialogue avec « Camarade », l’étranger nous partage des moments clés de son existence et nous fait une rétrospective de sa vie. Il aborde des sujets tel que la condition des SDF et leur solitude.
Ainsi, comment le dialogue imaginaire et la scénographie permettent-ils de nous faire prendre conscience de la vie misérable de certaines classes sociales ?
Le parti pris de Matthieu Cruciani est mis en avant par la scénographie ainsi que le dialogue de cet étranger, ce qui permet de créer un lien avec les spectateurs. La scène présentée au spectateur est une scène qui semble être un sous-sol ou un parking souterrain. Cependant plus la pièce avance plus on s’imagine cela comme étant le dessous d’un pont ou bien même un métro abandonné. Ce lieu est le centre de toute son histoire. On peut …afficher plus de contenu…
Il accuse les français d’être trop soucieux de leur petit confort alors que lui vie dans la misère. Le spectateur pose donc une réflexion sur le choix de ce personnage : est ce que ce choix est-il caricatural des étrangers ?
Dès son arrivée sur scène cet homme dialogue avec un certain « Camarde ». Il va s’adresser au public ce qui tisse un lien encore plus fort. Il fait le récit de sa vie et varie les tons, on a l’impression qu’il revit ces moments, il transmet une émotion très forte. De plus il fait de grands gestes ce qui amplifie, exagère son jeu d’acteur, encore une fois il revit son histoire en direct avec nous : il se couche, saute, se recroqueville, grimace etc… Cela peut provoquer les rires des spectateurs