Analyse discours de cicéron pro milone
M 1 Littérature française
Analyse du discours de Cicéron Pro Milone [Pour Milon]
Inspirée de la méthode de M.A. Ferrazzi Le procès de Milon se tint après un affrontement qui eut lieu le 18 janvier 52 av. J.-C. sur la via
Appia, entre les hommes de Publius Clodius Pulcher, et ceux de T Annius Milon. Clodius fut tué durant l’affrontement, et Milon mené devant les tribunaux pour ce meurtre.
Clodius voulait alors obtenir la préture, …afficher plus de contenu…
Il s’agit d’une séquence « pitié » mais peut-être aussi « indignation », notamment lorsque Cicéron dit : « Nous avions consacré nos soins à la république dans l’espoir des récompenses les plus honorables, et nous sommes réduits à craindre les plus cruels supplices ». Il pourrait s’agir ici de la technique pour susciter l’indignation dont Aristote parle au textus 99 du chapitre IX de son traité :
« De voir arriver à un honnête homme toute autre chose que ce qu’il mérite et qui est à sa bienséance ».
Ce dernier passage de Cicéron pourrait même être une séquence colère si l’on se réfère au textus
12 du chapitre II d’Aristote, où il définit la colère comme venant « toujours d’un mépris indigne, et fait à des personnes qu’on devrait traiter tout autrement », ce qui est bien le cas …afficher plus de contenu…
- Ses décisions : « visant moins à atteindre un degré dans la série des dignités, ce qui est l’ambition de tous les autres, qu’à éviter d’avoir pour collègue un homme de haute valeur morale… ».
- Ses actions : « Il se désista tout à coup cette année-là qui était la sienne et se réserva pour l’année suivante » ; « La veille, lui-même quitta Rome à l’improviste ».
- Ses propos : « Il déclara ouvertement qu’il fallait tuer Milon » ; « en effet il répétait en public qu’on ne pouvait arracher le consulat à Milon, mais qu’on pouvait lui arracher la vie ». b) Il mentionne les circonstances temporelles, en prouvant que Clodius a tendu des pièges