J’ai effectué mon premier stage dans un service de diabétologie et maladies nutritionnelles. Ce dernier reçoit des patients diabétiques (type 1 ou 2) dans le but de réguler leur diabète instable, mais aussi pour leur apprendre à vivre avec leur maladie (régulation de leur glycémie avec les injections d’insuline, se servir de leur freestyle…). Le service accueille également des personnes souffrant d’obésité pour quelques semaines. Ils assistent à des ateliers thérapeutiques concernant la nutrition, les dépenses physiques… On appelle cela l’éducation thérapeutique.Parmi l’équipe, nous retrouvons plusieurs professionnels de santé : des diététiciennes, médecins, infirmiers, …afficher plus de contenu…

Certains sont équipés d’un lecteur de glycémie, mais d’autres n’en ont pas et nous devons alors faire ce qu’on appelle les « glycémies capillaires » ou les …afficher plus de contenu…

À l’aide du stylo autopiqueur, on va régler la taille de l’aiguille, prendre le doigt du patient, et piquer au niveau de la pulpe de ce dernier. En compressant le doigt, une goutte de sang va apparaitre ; on approche la bandelette connectée au lecteur de glycémie et le sang va remonter par capillarité. Après quelques instants, le lecteur va afficher le taux de glucose dans le sang. En deçà de 0,7 g/L de sang on parle d’hypoglycémie, au-delà de 1,2g/L on parle d’hyperglycémie.En cette journée, je me rends donc dans la chambre de Madame A. pour contrôler sa glycémie avant le repas. J’ai toqué à la porte de sa chambre, je suis entrée et me suis présentée. « Bonjour Mme A. je suis Chloé l’étudiante infirmière, je viens contrôler votre glycémie. » Or, je ne savais pas que cette dame craignait les aiguilles. Je n’avais pas été mise au courant. Je me suis