Analyse
Tout d’abord, il affirme qu’un des plaisirs dans l’amour est la conquête. L’accumulation « à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules dont elle se fait un honneur » permet d’insister sur l’importance que donne Don Juan à la conquête. En effet, dans cet extrait, le libertin exprime toutes les difficultés qu’il a à séduire les jeunes beautés et, en même temps, les plaisirs que lui apportent ces difficultés. Un oxymore, « douceur extrême » est aussi présent lorsque ce dernier parle de séduction. En effet le contraste de « douce » et « extrême » souligne tout le plaisir qu’à Don Juan lors de la séduction d’une femme. Dans ce contexte, la « douceur » signifie la séduction de la femme et l’ « extrême » représente tout le plaisir qu’il a à la draguer.
Par la suite, Don Juan dit qu’il ne faut résister au charme des femmes. Il dit se faire facilement charmer par les belles femmes à l’aide d’une métonymie : « La beauté me ravit partout où je la trouve ». L’expression « la beauté » est associée aux « belles femmes ». Ça permet d’attirer l’attention sur le fait que, pour lui, la beauté est propre aux femmes seulement. Effectivement, le rapport entre « les belles femmes » et un concept aussi large que la beauté souligne son très grand intérêt envers les femmes. L’oxymore « douce violence » est présente lorsque Don Juan explique qu’il est attiré par les charmes des femmes. En effet, ça insiste sur le fait qu’il ne peut résister aux belles femmes. Ça veut aussi dire qu’il est, en quelque sorte, innocent de ses actions.
En second lieu, Don Juan qualifie l’inconstance amoureuse comme faisant parti de l’amour.
Au début, Don Juan se moque des gens