anderer
- p. 12 : « Vallaugä - yeux pleins - en raison de son regard qui lui sortait un peu du visage ; De Mulmelnër - le Murmurant - car il parlait très peu et toujours d’un petite voix qu’on aurait dit un souffle ; Mondlich -Lunaire - à cause de son air d’être chez nous tout en n’y étant pas ; Gekamdörhin - celui qui est venu de là-bas
- p. 121 : De Gewisshor - « le Savant » - peut-être parce qu’il avait un air qui en imposait. Et le narrateur l’appelle De Anderer, l’autre.
Les descriptions de l’Anderer insistent toutes sur son caractère étrange. Sa première apparition suscite déjà l’étonnement ; l’Anderer est désigné comme « une apparition d’une autre époque », comme « un vrai personnage de foire ». Effectivement, sa manière de se vêtir est particulière : à son arrivée, il porte un « drôle de chapeau en forme de melon », un « vêtement d’opérette », « une sorte de redingote de velours et de drap, avec plein de chichis bizarres et de galons cramoisis »p.63 ; p. 109, quand le narrateur le croise auprès de la Lingen, il est vêtu toujours de sa redingote mais aussi d’une « chemise à jabot », d’un « gilet de laine » et de guêtres sur ses gros souliers cirés » ; p. 242, pour la cérémonie de bienvenue, l’extravagance de son vêtement est soulignée : « jabot blanc qui moussait », accessoires qui lui font « une quincaillerie dorée », « manchettes éclatantes » etc... ; et même le jour de l’exposition de ses dessins, son habit le différencie de tous « une sorte de grande robe ample, blanche, qui lui enveloppait tout le corps et tombait bas, en lui dégageant à ras son gros cou comme si un