Littérature : André Breton, Clair de terre

André Breton, écrivain, auteur et théoricien sur le surréalisme est connu en particulier, pour ses œuvres Nadja, L'Amour fou, et les différents Manifestes du surréalisme.
Le poème L'union libre fait parti du recueil Clair de terre publié en 1923. Ce dernier célèbre la beauté de l'être aimée, sa femme citée tout le long du poème grâce aux nombreuses anaphores « Ma femme ». Le poème n'a pas de forme fixe, il n'est pas structuré ; il est écrit en vers libre.
En quoi ce poème est-il l'illustration de la poésie surréaliste ?
Dans un premier temps on évoquera le blason de la femme bien aimée, puis dans un second temps on abordera les caractéristiques surréalistes de ce poème.

Le poème commence par une anaphore « Ma femme » (v1) avec l’adjectif possessif « ma » qui montre la possession de sa femme au poète. On va décrire la femme de manière désordonnée. On commence la description par la « chevelure » (v1), puis on continuera par évoquer « la taille » (v3), puis « la bouche » (v5) avec « les dents » (v6) et « la langue » (v9-10) pour revenir au visage avec « les sourcils » (v12) pour continuer avec « les épaules » (v15) … L'évocation des différentes parties du corps de la femme se fait de façon aléatoire. Le poète va même rentrer dans l'intimité de la femme à la fin du poème en décrivant les parties intimes de celle-ci. On remarque la comparaison de chaque partie du corps à un objet par le biais d'une métaphore comme au vers 17 « Ma femme aux poignets d'allumettes ». Le poète va faire le tour de la femme pour que le lecteur contemple chacune des parties de son corps. Grâce à cela on découvre la beauté de « [sa]femme », on nous montre sa finesse avec « la taille de sablier » (v3) mais aussi sa gaieté avec sa « bouche de cocarde » (v5).
Le corps de la femme est décrite comme un monde miniature. En effet, on trouve le champs lexicale de la planète avec les « étoiles » (v5) et les « éclairs » (v2) pour représenter le