Le garçon ne comprend pas. Sa mère n'est pas à lui parler. Elle ne sera même pas le regarder. Enrique a aucune trace de ce qu'elle va faire.
Lourdes connaît. Elle comprend, comme seule une mère peut, la terreur, elle est sur le point d'infliger, le mal de Enrique se sentent, et enfin le vide.
Que vont devenir de lui? Déjà, il ne sera pas laisser quelqu'un d'autre d'alimentation ou de se baigner lui. Il l'aime profondément, comme seul un fils peut. Avec Lourdes, il est ouvertement affectueux.«pico-Dame, mami. Donnez-moi un baiser, maman », il plaide, encore et encore, pinçant les lèvres. Avec Lourdes, il est bavard. "Mira, mami. Regarde, maman, dit-il doucement, lui posant des questions sur tout ce qu'il voit. Sans elle, il est si timide, il est écrasante.
Lentement, elle sort sur le perron. Enrique s'accroche à sa jambe de pantalon. A côté d'elle, il est minuscule. Lourdes l'aime tellement qu'elle ne peut pas se résoudre à dire un mot. Elle ne peut pas porter son image. Il ferait fondre sa détermination. Elle ne peut pas l'embrasser. Il est de cinq ans.
Ils vivent à la périphérie de Tegucigalpa, au Honduras. Elle peut à peine acheter de la nourriture pour lui et sa sœur, Belky, qui a sept ans. Elle n'a jamais été en mesure de leur acheter un jouet ou un gâteau d'anniversaire. Lourdes, vingt-quatre, exfoliants pour la lessive des autres dans une rivière boueuse. Elle fait du porte à porte, la vente des tortillas, des vêtements usagés, et les plantains. Elle remplit une boîte en bois avec de la gomme et des craquelins et des cigarettes, et elle trouve un endroit où elle peut s'accroupir sur un trottoir poussiéreux à côté du centre-ville de Pizza Hut et de vendre les articles aux passants. Le trottoir est aire de jeux d'Enrique.
Ils ont un avenir sombre. Il et Belky et ne sont pas susceptibles de terminer l'école primaire. Lourdes ne peuvent payer les uniformes ou des crayons. Son mari est parti. Un bon travail est hors de question.
Lourdes ne connaît qu'un seul