Annonce d'une maladie grave
TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION
II. LE CADRE JURIDIQUE 1. Le code de Santé Publique 2. Le code de Déontologie médicale 3. Les recommandations de l’HAS 4. Le Plan Cancer
III. LES CONSIDERATIONS ETHIQUES 1. La consultation d’annonce en cancérologie A. Le cadre général 1. Un temps médical 2. Un temps d’accompagnement soignant 3. L’accès à une équipe impliquée dans les soins de support 4. L’articulation entre la médecine de ville et l’hôpital autour de l’annonce B. La consultation d’annonce, et après ? 2. La réunion de concertation pluridisciplinaire A. Principes généraux et modalités de fonctionnement B. Une prise en charge globale et continue
3. Protocole d’annonce d’une mauvaise nouvelle en six étapes
4. Rompre le silence
IV. LES DIFFICULTES DE MISE EN PRATIQUE 1. Les limites du praticien
2. Les difficultés liées au patient
3. Les solutions proposées
V. CONCLUSION
I. INTRODUCTION
Face à une maladie grave, tout commence avec l'annonce. Pour le patient, une mauvaise nouvelle est une information produisant un bouleversement cognitif, comportemental et émotionnel persistant après l’annonce mais si l’annonce d’une mauvaise nouvelle entraîne un impact émotionnel négatif à court terme, elle permet de mieux faire face à la maladie, car l’incertitude concernant le diagnostic, le traitement et le pronostic peut conduire à l’anxiété et à la dépression.
Annoncer une maladie grave, est-ce que cela s'apprend ? Est-ce une question de méthode ou d'expérience ? Est-ce un don ? A-t-on besoin d'un relais par un psychologue, une infirmière ? N'oublions pas que la difficulté, le malaise, voire la souffrance des soignants existe également. Les reconnaître, les comprendre, les apaiser, ne peut qu'améliorer les conditions de l'annonce.
Selon la loi le médecin se doit d'informer le patient; son éthique lui impose de gérer aussi le désarroi