Anthologie sur la poésie : étude de six textes du recueil Émaux et Camées de Théophile Gautier par Simon Ollivier.

Dans le recueil Émaux et Camées, Théophile Gautier nous présente, entre autres, sa vision de la femme : il la décrit comme étant un être magnifique et, par moments, presque surréaliste.

Les textes suivants sont parmi les meilleurs exemples de ce point de vue de l'auteur dans cet ouvrage, et il est surprenant de constater que ces textes sont soit très éloignés soit très rapprochés les uns des autres. En effet, le premier poème, « Caerulei oculi », est situé à la page 55 de l'ouvrage, alors que le suivant, « A une robe rose » (page 73), est groupé avec deux autres poèmes que nous étudierons : « Le monde est méchant » et « Inès de las sierras ». Nous étudierons également « La nue » et un extrait d' « Albertus », le ''chapitre'' CIII.

Si on suppose que ces poèmes ont été mis dans le recueil dans le même ordre que celui dans lequel ils ont été écris, on ce rend compte que les très grandes parties sans mention du sujet initial du livre – le titre du recueil évoque des bijoux et par conséquent la femme – montrent que l'esprit du poète est à la fois rêveur et omniprésent dans le monde qu'il habite, ce qui illustre la vision du poète qu'il nous donne dans « Le poète et la foule », España.

Certains de ces poèmes, et plus particulièrement leurs titres, nous montrent également que le poète s'appuie sur une très grande culture générale, employant ainsi la mythologie, une langue morte : le latin, et des langues étrangères comme l'espagnol. Il renforce ainsi l'impression que le mythe de la femme est depuis toujours universel, et cela sert à appuyer la démonstration de sa thèse par la poésie.

Chacun de ces textes présente une variante de cette même thèse supposée selon laquelle la femme serait presque un mythe, en effet, la façon dont l'auteur décrit la femme apparait semblable mais en y regardant de plus près, on se rend compte que chaque texte