anthologie - la mort chez différents poètes symbolistes
Dans cette anthologie, vous retrouverez huit poèmes symbolistes exprimant une différente vision de la mort.
La mort est un des principaux sujets de nombreux poèmes et récits de toutes les époques. Nous aurions pu entreprendre de passer une vie entière à chercher chaque écrit, chaque aventure dont la mort est la plus grande crainte de tous. Mais ici, nous nous focaliserons sur la période symboliste et seulement de quelques poèmes.
Les Hommes ont toujours craints et à la fois été fascinés par la mort, la fin de cette vie, de leur vie. Pétrifié par cette idée d’être finit, ils ont imaginé, par exemple, pour les chrétiens, une vie après la mort.
Certains comme nos amis les poètes, dégustent la mort, la détestent, l’attendent impatiemment ou bien la décrivent comme ils l’ont vécu ou aimeraient la vivre.
Les symbolistes, puisque ce sont eux qui nous intéressent ici, se trouve des prétextes, des symboles, des objets ou même des personnes pour l’évoquer à leur manière et c’est cette vision qui nous intéresse.
En 1853 est publié un recueil de poésie écrit par Gérard de Nerval appelé Odelettes. « Dans les bois » est un poème extrait de ce recueil composé de poésies symbolistes.
Dans ce poème, l'oiseau est une allégorie de la vie, de la jeunesse. Il exprime par les quatre saisons l'évolution et surtout le silence que peut évoquer la mort arrivant par ces saisons froides que sont l'hiver et l'automne.
Dans les bois
Au printemps l’oiseau naît et chante :
N’avez-vous pas ouï sa voix ?…
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l’oiseau - dans les bois !
L’été, l’oiseau cherche l’oiselle ;
Il aime - et n’aime qu’une fois !
Qu’il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l’oiseau - dans les bois !
Puis quand vient l’automne brumeuse, il se tait… avant les temps froids.
Hélas ! Qu’elle doit être heureuse
La mort de l’oiseau - dans les bois !
Dans