Anthologie sur 2 aveux cachés dans le théatre romantique
Une scène de On ne badine pas avec l'amour, d'Alfred de Musset. Lithographie (1913) de Gaston Latouche. (Bibliothèque nationale de France, Paris.) http://www.larousse.fr/encyclopedie/image/Laroussefr_-_Article/1311114 Tout d’abord, on remarque que la scène à deux destinataires : Rosette mais aussi Camille, on peut donc parler d’aveu indirect. En effet, Perdican utilise beaucoup de termes pour décrire Rosette qui oppose cette dernière à Camille tels que « on n’a pas flétri ta jeunesse ? », « tu ne veux pas te faire religieuse ». Tout cela permet à Perdican de faire des reproches à Camille. Avec cette double énonciation, on peut dire qu’il y a un théâtre dans le théâtre. Ensuite, on a un discours propre au jeu avec un témoin caché. Dans son discours, Perdican fait paraître Rosette comme un « objet » car il s’adresse à elle avec des phrases injonctives comme « lève-toi », « tu m’aimeras mieux », ou encore « Ecoute ! » Perdican la domine complètement. De plus, les objets qui sont donnés en gage : la bague et la chaîne en or sont des objets doubles ; cela renvoie aux fiançailles entre Perdican et Camille.
Cette scène illustre très bien notre thème puisque c’est une scène d’aveux. Mais cette scène n’est pas un aveu amoureux comme les autres, Perdican fait un aveu indirect de son amour pour Camille. Je trouve que cet aveu indirect est totalement immonde car il joue avec les sentiments de Rosette pour arriver à ses fins et faire ainsi des reproches et avouer son amour à Camille.
Etude de la scène de l’acte III de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (1868-1918) écrite en 1897
Composition de Paul-Albert Laurens http://lewebpedagogique.com/simplifier/tag/scene-du-balcon/ Cyrano fait preuve d’un grand sens du sacrifice, en effet, il tait son amour pour faire le bonheur de Roxane. De plus, il aide son rival dans la conquête de Roxanne. Quand Christian