Antigone d'anouilh
1. Personnage qui m’a marqué :
J’ai décidé de parler d’Antigone. Sa force de caractère à son époque m’a marquée. C’est une jeune fille intelligente, qui respecte sa famille. Mais elle est aussi orgueilleuse, intransigeante et courageuse. Malgré ce fort caractère, elle reste tournée vers son enfance, par exemple, quand elle se réfugie auprès de sa nourrice avant d’affronter Hémon. Elle s’oppose aux lois de son Oncle, Créon, qui dit que quiconque ensevelira le corps d’un défunt qui ne peut recevoir les actes sacrés de l’enterrement, sera tué. Antigone ira à l’encontre de ceci en sachant ce qu’il attendra après. Elle préfère mourir que de vivre sans avoir pu honorer la mort de son frère. Elle se refuse de vivre en commentant cet acte, car pour elle, si elle ne le faisait pas, ce serait se rendre complice de l’action méprisante de Créon face à Polynice. Elle se sacrifie et crée elle-même son destin. C’est ça, qui me touche particulièrement. Elle sait ce qui l’attend, la mort. Elle le confirme à la ligne 924 : « J’étais certaine que vous me feriez mourir au contraire. » Elle a fait son choix, comme elle le dit à sa sœur, qui veut la suivre dans le chemin de la mort mais Antigone la repousse, ligne 1438 : « Tu as choisi la vie, et moi la mort. » Elle renonce à son amour avec Hémon et la famille qu’ils auraient pu former. Elle ose affronter le Roi Créon, en faisant ça, elle affronte l’âge adulte. Elle se révolte contre ses lois, son abus de pouvoir mais aussi contre la société entière. Pour elle s’est presqu’une obligation, elle devait recouvrir le corps de son frère. Elle le dit elle-même, ligne 891, lorsque Créon lui demande ce qui l’a poussée à faire ce geste, elle répond : « Je le devais. », plus loin, à la ligne 900, elle ajoute : « Il avait droit au repos. » Malgré les gestes violents qu’il avait eus sur son frère et sur l’armée qu’il a montée contre Thèbes, elle précise qu’il reste son frère, c’est pour cela