Antigone
Pages 92 à 97 : Retournement de situation : Antigone retourne à son projet initial : le sacrifice de sa vie.
Pages 97 à 100 : Antigone repousse avec mépris sa sœur qui veut s’associer à son sacrifice.
Pages 100 à 105 : Hémon – Créon :
Terrible constat de solitude pour Hémon. Son père ne le protège plus, son père n’est plus un héros. Il ne peut plus l’aimer, ni l’admirer, ni compter sur sa protection. Hémon se retrouve seul, tragiquement déçu par son père .
C’est ce que la psychologie moderne appelle ‘’le meurtre du père’’ : l’ adolescent comprend qu’il ne doit plus compter sur son père. …Sortie douloureuse de l’enfance . Symétrique de la scène du début, où Antigone était avec sa nourrice.
Enfin, non seulement Créon ne sait pas protéger son fils, mais il est la cause de sa souffrance. Douleur partagée par le père.
Pages 105 à 117 : Antigone – le garde :
Dernières minutes de la jeune fille avant le supplice.
Dans sa lettre à Hémon , Antigone doute du sens de son acte. ‘’Je ne sais plus pourquoi je meurs…’’ Attitude du Christ en Croix. Antigone n’est plus ici une héroïne, , c’est une femme qui souffre et qui regrette la vie. Anouilh a pris ce passage chez Sophocle.
Pages 117 à la fin :
a) le récit du messager : la violence a lieu ‘’hors-champ’’, hors de la scène, selon les conventions classiques, la règle de la bienséance. Récit d’une grande violence, *hypotypose, Anouilh traite ce moment sur un ton presque baroque et fantastique.(le jeu des couleurs dans l’ombre, le’’collier’’ autour du cou de l’héroïne…)
Mort d’Antigone, d’Hémon, d’Eurydice.
b) Créon, resté seul, fait face courageusement…Mais il est tenté par le désespoir.(page 121, en haut.) Retour du thème de l’enfance : il s’adresse à son petit page. Etre adulte, c’est ‘’savoir’’ et faire face. L’enfance, c’est l’innocence. (Thème cher à l’auteur, voir : Le Voyageur sans