Apologue
Dans cette première partie, l’auteur nous donne une description de personnages aux traits marqués. Il s’agit tout d‘abord pour l’auteur de montrer la cruauté de l’esclavagiste de part le jeu de mot avec son nom : « Venderdendure » qui veut dire vendeur à la dent dure. Ce jeu de mot souligne le caractère cruel de ce négociant. Nous observons le mot « fameux » qui ne nous fait pas penser quelqu’un de gentil mais de quelqu’un connu pour sa sévérité. L’utilisation du champ lexical de la vente du négociant « maître », « négociant », « seigneur » et « fétiches » nous exprime la domination de venderdendure sur les nègres. Il est décrit comme un homme sans pitié, sans humanité comme on le voit à la ligne 16 « Est-ce M.Venderdendure dit Candide qui t’a traité ainsi ? Oui monsieur dit le nègre ».
L’auteur après une description péjorative du commerçant va se lancer dans l’analyse du nègre.
Cet extrait a aussi permis à l’auteur de nous donner sa vision du nègre.
L’auteur commence par donner des citations péjoratives comme « moitié habit » « pauvre homme », « caleçon de toile », « état horrible » ce qui dénigre le noir et nous donne un aspect miséreux de sa vie. La répétition du terme « nègre » permet à Voltaire d’insister sur les faits de l’esclavage. Puis l’énumération « les singes, les chiens, les perroquets » les compare voire les rabaisse a de simple animaux obéissants à leur maître sans pouvoir parler car il n’en ont pas le droit. Cette idée est renforcée par la litote « sont mille fois plus heureux que nous » ce qui nous prouve