Tout d’abord, on parle des obligations qui contraignent l’écrivain à argumenter indirectement. On doit mentionner qu’il n’était pas possible pendant la période de la monarchie absolue de critiquer l’injustice de la société directement sans être puni et, bien sûr, sans perdre la possibilité d’être publié, c’est-à-dire lu. Les auteurs étaient obligés d’écrire d’une façon indirecte, car la censure était trop importante aux XVIIème et XVIIIème siècles. Beaucoup d’écrivains cachaient le vrai sens de leur oeuvre à l’aide de différents procédés stylistiques. Par exemple, Jean de La Fontaine utilise le bestiaire qui correspond, en fait, au monde humain, et un animal désigne toujours un type social humain, comme le renard et le loup qui sont des courtisans et l’âne qui désigne un homme faible et misérable. On trouve ces exemples dans « Les Obsèques de la lionne», l’une des fables de La Fontaine. Parfois, les auteurs utilisent l' antiphrase et ils semblent être favorables à ce qu’ils dénoncent, en fait, pour tromper la censure, comme Montesquieu l'a fait dans «L’esclavage des nègres» (in L'esprit des lois) en présentant les arguments faussement logiques pour l’esclavage quand, en fait, il pense le contraire. Voltaire dans Candide utilise l’ironie quand il décrit la guerre comme un spectacle. En tout cas, les auteurs n’ont pas d’autres choix à cause de la censure du roi.
De plus, les écrivains rencontrent parfois un grave problème, quand le lecteur n’accepte pas la critique directe, parce qu’il n’est pas prêt. Quand l’auteur montre clairement les défauts des hommes, cela peut provoquer même le rejet et le mépris de la part du destinataire, comme si l’auteur semblait être supérieur à son lecteur. On peut voir que parfois la morale est, en fait, immorale, parce qu'il est plus facile de conseiller de ne pas faire quelque chose que de déboucher sur une action. Ce fait est bien illustré dans le recit anonyme du corpus où la morale est la suivante : «jamais méchant ne