Après avoir montré que les modes d'organisation du travail inspirés du taylorisme sont source d’efficacité, vous expliquerez pourquoi les entreprises ont été amenées à mettre en œuvre d'autres formes d'organisation du travail.
A. le taylorisme ou Organisation scientifique du travail
B. le fordisme
II) D'autres formes d'organisation du travail.
A. crise du fordisme
B. nouvelles formes d'organisation du travail : le toyotisme
INTRODUCTION : De nos jours 80% des emplois proviennent du secteur tertiaire. On a assisté il y a plusieurs années à un bouleversement de l'économie. Ce bouleversement s'est traduit par une transformations de l'organisation traditionnelle du travail, celle de Adam Smith. Avant 1980, dans les usines, Ford et Taylor avait révolutionné cette même organisation du travail. Dorénavant ce sont les principes de la nouvelle organisation du travail qui dominent dans les entreprises.
En quoi le tayloro-fordisme est à l'origine du basculement de l'organisation traditionnelle du travail et pourquoi les entreprises ont-t-elle été amenées à créer une nouvelle organisation du travail pour remplacer ce système devenu contre productif?
Nous verrons dans un premier temps les deux modes d'organisation que sont le taylorisme et le fordisme. Puis nous étudierons dans une deuxième partie partie d'autres nouvelles formes d'organisation du travail qui répondent à la crise du fordisme.
LES MODES D'ORGANISATION INSPIRES DU TAYLORISME.
A. LE TAYLORISME.
Frederick Winslow Taylor, ingénieur américain né en 1856 et mort en 1915 est à l'origine d'une méthode d'organisation du travail qu'il qualifie de scientifique. Scientifique car contrairement à l'organisation traditionnelle du travail, où les ouvriers sont autonomes et maîtres de leur temps, cette fois-ci ils sont contrôlés à chaque instant dans leur travail. Taylor crée donc cette Organisation Scientifique du Travail (ou OST) pour remédier à la flânerie des ouvriers dans les entreprises américaines. Ce nouveau mode d'organisation permet donc de rationaliser le travail, afin d’accroître la productivité de ce dernier. L'ingénieur parle alors de trouver « the one