architecture byzantine
Qu'entend l'auteur par « monde byzantin » : dans l'espace, il s'est limité à une partie de l'Empire romain d'Orient, excluant des régions entières où son influence est évidente : on n'y trouvera donc pas l'Italie, sauf Ravenne et Venise, l'Afrique du Nord, Chypre, la Cappadoce, la Géorgie, la Crimée. Dans le temps, cet Empire commence en théorie en 324 après Jésus-Christ (une coquille a fait imprimer 324 avant), fondation de Constantinople, et se termine en 1453, prise de la ville par les Ottomans. En fait, durant les premiers siècles, l'architecture byzantine n'a guère de caractère particulier, c'est une architecture antique en voie de transformation. Mais l'auteur ne pouvait pas adopter une attitude chronologique trop tranchée qui l'eût amené à éliminer Sainte-Sophie et l'âge de Justinien. Il a donc dû nuancer sa position. De même pour le classement des édifices, les classer par types, plan basilical, carré, circulaire, cruciforme, etc., est bien abstrait, les classer par fonction est bien difficile, on ne sait pas toujours à quoi servait un édifice et on a parfois pris pour une église ce qu'une inscription découverte plus tard identifiait comme salle de lecture ou de conférence, et une église destinée à recevoir les fidèles n'a pas les mêmes exigences qu'une église monastique, ou un martyrium commémorant un martyr ou un endroit sanctifié par un épisode de la vie terrestre du Christ.
L'auteur a adopté une approche historique et étudié les monuments d'une région déterminée à