Arctique européenne

A côté des pays faisant la queue pour devenir membre de l’UE il y a des régions auxquelles les portes sont largement ouvertes sans y frapper. A ce XXIème siècle l’expression « arctique européenne » ne doit pas provoquer d’étonnement. De la Méditerranée au Pôle Nord, les frontières de l’Europe ne connaissent pas de limites. Pourquoi? Les raisons des intérêts européens en Arctique sont flagrants. Avec les changements climatiques, le réchauffement s’est penché surtout sur la zone arctique. La calotte glaciaire fond, les ressources naturelles deviennent plus accessibles , les voies maritimes du Nord s’ouvrent à la navigation plus longtemps et plus largement. Donc, les motivations abondent, d’autant plus que du gaz et du pétrole sous les glaces septentrionales suffisent à l’Europe seule pour sept années. Le transportation de ses richesses par les voies maritimes permettrait d’éviter les soi-disant conflits « gaziers ». Pourvu que ce course vers le Nord ne provoque à son tour une nouvelle « guerre froide », ou plutot “glaciere”, car les tensions et les intentions sont déjà présentes. Les cinq pays riverains de l’Arctique (notamment Russie, Etats-Unis, Canada, Norvège et Danemark) peuvent facilement devenir rivaux, si les résultats du partage du plateau continental ne trouvent pas la satisfaction mutuelle. Dans ce contexte l’enjeu militaire est aussi à mettre en exergue. Comment? Maintenant, il nous reste à savoir de quelle manière les kilomètres géographiques entre Bruxelles et le Pôle Nord peuvent être réduites par les chemins politiques. Il n’y a pas longtemps l’UE comptait parmi ses membres un Etat bordant l’océan Arctique. Il s’agit du Danemark avec Groenland. Cependant, fin juin cette île réjouit d’une indépendance renforcée de son patron européen. Voilà, à l’intérieur de l’Union les moyens de l’approchement sont limités. L’extérieur offre plus de possibilités. Dans le cadre de l’Otan, faisant partie de cette organisation et se référant à la