Ardent savoir
I. Un affrontement verbal
a. rappel de la situation parallélisme entre les deux frères montré par le parallélisme de construction des verbes tenir au passé simple du vers 19 « il tint notre parti, l’autre tint le contraire » et par la réplique d’Argie qui les lie ensemble « la couronne à tous deux étaient héréditaire » (v. 20) tort partagé : vers régulier, parallèle autour de la césure « l’un suivait sa fureur, l’autre l’embrasa / si l’un vous assaillit, l’autre vous exposa » la discussion tourne autour d’Etéocle et Polynice évoqués à plusieurs reprises dans le texte car la décision d’Antigone est en lien direct avec leur histoire. pluriel avec pronom de la première personne du pluriel « nous fit prendre » (v. 26)
b. une discussion tendue
Créon est présenté par Antigone comme le roi, comme celui qui a le pouvoir de décision et de vie et de mort sur elle mais également comme « un tyran » qui fait souffrir son peuple par sa décision