Argumentation
Cette littérature ne cherche pas seulement à persuader de la justesse de ses opinions. Elle délibère, elle cherche les positions et les formulations les plus justes. Elle bute sur des problèmes, elle rencontre des propositions alternatives qu’elle doit évaluer. C’est pourquoi les humanistes prisent particulièrement les genres de l’essai (Montaigne) et du dialogue.
L’humanisme est remis en question. Des écrivains ont montrés les limites de l’humanisme. Fénelon au XVIIème siècle, Rousseau au XVIIIème siècle, puis des romantiques au XIXème siècle ont pointé la futilité de la culture en comparaison des enjeux de la morale et du droit. Ils ont fait l’éloge de la simplicité et valorisé la vie au contact de la nature. Pour eux, l’excès de civilisation détourne l’homme de l’essentiel, qui est d’ordre moral : transparence amour, foi. (l’homme à l’état de nature de Rousseau)
L’influence des sagesses de l’Inde et de la Chine, ont conduit des penseurs du XIXème siècle à critiquer l’anthropocentrisme occidental. En France, des écrivains (Céline, Beckett), en réfléchissant sur les massacres du XIX et XX siècle, ont conclu que la foi dans l’homme était illusoire remettant ainsi en question les idées humanistes. D’autre ont montré que l’humanisme était une construction intellectuelle récente, et non une vérité éternelle (Foucault).
L’ethnologie et le relativisme culturel
Ce préjugé reposait sur l’ignorance de l’unité biologique du genre humain et d’ailleurs « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » (Montaigne).
Montaigne au XVI siècle, Diderot au XVIII, Lévi-Strauss au XX siècle, entre autres, ont montré en proposant des descriptions