Auteur
Paul Verlaine |Poème étudié
« Le piano que baise une main frêle… » p. 143 | |
|Dates |Œuvre |
|1844 – 1896 |Romances sans paroles (1874) |
| |Ariettes oubliées (V) |
|L’œuvre |Biographie |
|Romances sans paroles est un recueil, |Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et |
|relativement bref, composé de trois sections |trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les |
|— « Ariettes oubliées », « Paysages belges », |salons et cafés littéraires de la capitale et fait la |
|« Aquarelles » — qui encadrent un poème isolé, |connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque |
|« Birds in the night ». Il a été écrit pendant |(notamment les Parnassiens). Ces rencontres l'incitent à |
|les mois de vie commune avec Rimbaud, en |composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère |
|Belgique et à Londres, et sous l’influence de ce|timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils |
|dernier. |familiaux : il se tourne alors vers la boisson. La |
|Poussé par Rimbaud, Verlaine est dans les |rencontre de Mathilde Maute, puis leur mariage en 1870, le |
|Romances à la recherche d’un langage poétique |détournent un temps de l'alcool. C'est alors que Verlaine |
|qui serait la «traduction immédiate du senti». |croise le chemin d'Arthur Rimbaud dont il tombe |
|Ce langage nie paradoxalement la parole dès le |littéralement amoureux. Il abandonne sa femme pour suivre |
|titre du recueil, qui est aussi une allusion aux|Rimbaud en Angleterre et en Belgique. Mais les relations |