Réponse au question du texte: Aristote, art et imitationImiter est naturel aux hommes et se manifeste dès leur enfance (l’homme diffère des autres animaux en ce qu’il est très apte à l’imitation et c’est au moyen de celle-ci qu’il acquiert ses premières connaissances). Et tous les hommes prennent plaisir aux imitations.Un indice est ce qui se passe dans la réalité : des êtres dont l’original déplaît à la vue, nous aimons à en contempler l’image* exécutée avec la plus grande exactitude; par exemple …afficher plus de contenu…

Cette tendance se manifeste dès l’enfance. Aristote précise d’ailleurs que c’est l’imitation en elle-même et non pas le modèle qui nous plaît, puisque paradoxalement, l’image de choses qui dans la réalité peuvent être très désagréables à voir nous procure tout de même du plaisir. Il nous en donne la raison: l’imitation nous permet d’apprendre. Quand nous reconnaissons l’image d’un être réel, quel qu’il soit, nous apprenons à le connaître, et cela nous procure du plaisir. Pour finir, Aristote concède que nous pouvons avoir du plaisir à contempler une image sans connaître l’original. Ce n’est alors plus en tant qu’imitation que nous la considérons, mais pour son esthétique : c’est alors l’œuvre en elle-même que nous admirons.2/ Aristote commence donc par énoncer une …afficher plus de contenu…

4/Mais alors, qu’est-ce qui nous plaît au juste dans une œuvre d’art ? Quelle est sa finalité ? Aristote nous montre dans ce texte que l’imitation a des vertus pédagogiques : elle nous apprend à mieux voir le monde et à le connaître. Par l’imitation des formes réelles ou des sentiments, l’œuvre d’art nous permet de les comprendre, et cette révélation nous procure la même joie que lorsque nous découvrons des vérités cachées.Cependant, l’art imite non seulement des réalités extérieures, mais aussi des sentiments intérieurs, et nous permet de comprendre le monde et de nous comprendre. C’est pour cela que l’œuvre abstraite peut nous plaire par son