Aristote

1393 mots 6 pages
Aristote est né en -384 en Macédoine, à Stagire (d'où son surnom ; le Stagirite), ville de Chalcidique, sur le golfe Strymonique[3] Son père, Nicomaque, était le médecin du roi Amyntas II de Macédoine. Sa mère, Phéstias, était une sage-femme originaire de l'île d'Eubée. Il perdit à 11 ans son père, puis sa mère, et fut élevé par son beau-frère, Proxène d'Atarnée, à Atarnée, en Mysie, où il se lie d'amitié avec Hermias d'Atarnée, futur tyran de Mysie[4].

Comme Stagire était une colonie grecque et que sa mère venait d'une île grecque, Eubée, Aristote est grec.

Assoiffé de connaissance, il se rendit à Athènes. Il commença par suivre les cours d’Isocrate. Peu satisfait, il décida de rentrer à l’Académie de Platon à l’âge de 17 ans, vers -367, alors que Platon se trouvait en Sicile. Il y fut remarqué, notamment pour son intelligence. Platon lui donna même le droit d’enseigner, surtout la rhétorique, en tant que répétiteur[5]. Il resta 20 ans à l'Académie, jusqu'à la mort de Platon. Il peut donc dire, à ce moment : « Nous », au sens de « Nous, les platoniciens »[6]. Platon l'appelle « le lecteur » (ὁ ἀναγνώστης)[7] ou « l'intelligence de l'école » (νοῦς τῆς διατριβῆς). Il est platonicien, mais critique, puisqu'il rejette la théorie des Idées, centrale chez Platon. Chacun connaît la célèbre formule : « Ami de Platon, mais encore plus de la vérité. » Aristote disait : « Ce sont des amis qui ont introduit la doctrine des Idées. (...) Vérité et amitié nous sont chères l'une et l'autre, mais c'est pour nous un devoir sacré d'accorder la préférence à la vérité. »[8]

Sa première période de production se place donc à l'Académie (-366/-346). Il a commencé par écrire 19 œuvres, dont des dialogues, aujourd'hui perdus, de philosophie platonicienne : Gryllos ou de la rhétorique (polémique avec Isocrate), Le Banquet, Le Sophiste, Eudème ou de l'âme, Protreptique d'Aristote, Sur la philosophie ou du Bien, etc. Il s'oppose déjà, du vivant de Platon, à la théorie des Idées

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