1. Quel portrait Arnolphe fait-il des Femmes ?
A quelle conception de la Femme ce portrait renvoie-t-il ?

Arnophe a quarante-deux ans, d’ou le désir qu’il éprouve d’épouser Agnès qui n’a rien de scandaleux. Arnolphe voit les femmes comme un être intelligent, qu’elles ne peuvent trompent pas leur mari. Si elle n’est pas tenue solidement en main, elle est pour lui une créature rusée, occupé à tromper naturellement faible d’esprit, crée pour l’obéissance, elle s’égare. Ce qui lui fait horreur est l’émancipation intellectuelle de la femme. Les compliments galants lui sont étrangés.
Vers 82 « Epouser une sotte est pour n’être point sot » ; vers 83 « je crois en bon chrétien, votre moitié fort sage » ; vers 84 « Une femme habile est un mauvais présage » ; vers 93 « Je ne veux point d’un esprit qui soit haut » ; vers 100 « En un mot, qu’elle soit d’une ignorance extrême ».
Chrysalde, vers 103 « Une femme stupide est donc votre marette ? »
Donc il nous rapporte une conception de la femme négative ; vers 104-105 « J’aimerais mieux une laide bien sotte, qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esprit ».
Le portrait parfait d’une femme qui ne lui ferait point cocu, serait qu’elle soit sotte et soumise.

2. Quelles peurs cache ce mépris des Femmes intelligentes ?

Arnophe a peur, honte de son propre amour, pour lui les femmes intelligentes « est un mauvais présage », si il est victime d’un acte de cocuage, il se rend donc puérile, ridicule et inférieur. Il a une peur extrême de l’humiliation « Epouser une sotte est pour n’être point sot » c’est-à-dire, ici, pour n’être point cocu qu’il épouse une innocente. Vers 113-116 « Une femme d’esprit peut trahir son devoir, mais il faut, pour le moins, qu’elle ose le vouloir ; Et la stupide au sein peut manquer d’ordinaire sans en avoir l’envie, et sans penser le faire ».
« Qui rit d’autrui doit craindre qu’en revanche on rie aussi de lui »

3. Quelles qualités doit avoir la Femme idéale selon Arnolphe ? Faites des