Arrias, les caractères de jean de la bruyère analyse linéaire
L’anaphore du pronom personnel «il» met bien en valeur le narcissisme d’Arrias et sa volonté de monopoliser la parole pour lui tout seul.Les lignes 92 à 93 mettent en pratique a prétention d’Arrias : c’est un homme universelLa fin de cette phrase nous révèle une tactique privilégiée de l’orateur au service de son pouvoir de persuasion. De manière très théâtrale, il cherche l’adhésion de son oratoire par un rire communicatif pour éviter qu’on ne l’interrompe, afin de s’assurer le monopole de …afficher plus de contenu…
Comment se défend-t-il auprès de son contradicteur ? Dans sa tentative de récusation, Arrias recourt au champ lexical de la parole au service de sa vérité : «je n’avance», «je ne raconte», «je ne sache», il s’apprête à dire l’incontestable.Pour donner + de poids à sa figure d’autorité, il va appuyer sur la grandeur du personnage, sa magnanimité et donner force au détail, qui a pour condition de se crédibiliser ce qu’il connaît de l’ambassadeur.On pourrait croire au terme de ce discours d’Arrias, que ce dernier est sur le point de gagner son duel verbal comme le souligne le comparatif « avec plus de confiance ». Mais