Art et écriture
Paul Eluard
Des exemples de productions possibles
Une forêt de "totems" sur lesquels chaque enfant a exprimé ses désirs et ses ambitions pour l’avenir, des couvertures de vieux livres où chaque enfant a calligraphié un texte poétique.
des tableaux "Hommage à Matisse", un couloir de "totems" et des affiches créés à l’aide d’écritures cachées, des couvertures de vieux livres où chaque enfant a calligraphié un texte poétique.
Avec Bernard Quentin, les lettres et les mots ne sont plus seulement porteurs de sens, ils deviennent des œuvres à part entière : tableaux, sculptures telles ses structures gonflables ou ses totems-écriture, monuments érigés en pleine nature ou interventions urbaines avec participation du public. A la fois peintre, sculpteur, architecte, paysagiste, designer, il voyage à travers le monde, les cultures, les codes, les époques, s’approprie et déconstruit le signe linguistique en s’affranchissant de la toile. Il crée des écritures automatiques, électroniques, monumentales, architectoniques… Il travaille à son gré sur toutes les sortes de graphies : cunéiforme, hiéroglyphe, pictogramme, inscription, graffiti…. Il découpe des lettres dans la matière et joue avec les vides sur différents supports : toile, laiton, bronze, bois, polyester…
Le Musée de La Poste expose les « travaux d’écriture » de Bernard Quentin : ses œuvres de jeunesse, les steno graffitis inspirés de l’écriture automatique et les idéogrammes de 1947-48. Le public découvre Le Néant, Big Bang, d’autres œuvres au titre évocateur telles Fracas, Passage du temps, Soleil, Nature, Horizon et pour finir, Erosion de 1987 en polyester qui ramènent le visiteur aux origines du monde et lui rappellent sa finitude. Tout un univers de couleurs surgit avec ses callichromies intitulées Délires et Délices. Des bijoux et des pièces de vaisselle réalisés par Bernard Quentin sont également exposés, une manière de réconcilier