La modernité est certainement la période la plus effervescente de l’histoire de l’art. Celle-ci englobe des mouvements tous plus scandaleux les uns que les autres. Aujourd’hui il est difficile d’imaginer qu’une toile de Monet ait pu être l’objet d’un scandale, mais à l’époque les mouvements de la modernité brisaient audacieusement les normes picturales qui avaient été, depuis l’aube des temps, respecté à la lettre. Ainsi la modernité définit une rupture avec le passé, dans ce cas-ci avec l’art traditionnel. Plusieurs courants précédant, tel le Baroque, le Rococo, le Romantique et l’Idéaliste laissaient croire l’arrivé d’une telle révolution. L’analyse préalable à celle-ci a tentée de définir quelles types d’arts étaient exercés avant l’évènement. Il était important d’étudier cette période afin d’arriver à cerner quels mœurs artistiques se devaient d’être changées. Ces habitudes artistiques exigeaient des tableaux, qu’ils traitent de sujets vénérables tels les mythes, la religion ou l’histoire et ce, d’une façon pittoresque et remarquablement léché. Ces courants ayant été vu dans la dernière analyse, laissent maintenant place à cette présente réflexion qui tentera de dépister les premières traces d’avant-garde dans les courants de la fin du XIXe siècle. Le premier mouvement s’inscrivant dans la modernité est l’impressionnisme. Celui-ci apparu à Paris inspiré par la modernisation de la ville. La population avait doublée en quelques décennies principalement à cause de l’industrialisation. La ville fût complètement restructurée, les voies ferrées firent leurs apparitions ainsi que les premières industries électriques et communicationnelles. Ces « abondantes inventions apportent des changements spectaculaires dans les conditions de vie. » Cette période d’innovation a énormément enrichi la classe bourgeoise. Ceux-ci ayant besoin de se divertir et d’afficher leurs richesses ont donné naissance à des loisirs mondain tels les opéras et les cabarets. Les impressionnistes