arthérapie
M. Patrick LAUPIN
M. Olivier SAINT-PIERRE
Ils ont animé chacun deux ateliers de médiations qui étaient la peinture et l’écriture. Mon expérience au travers ces deux ateliers ne s’est pas fait sans douleur. En effet, mon rapport à l’écriture s’est vu modifié grâce au groupe écriture que j’ai pu avoir durant ces deux premières années de formation. Pourtant il m’a semblé que cette médiation était une redondance avec ce que nous faisions déjà en groupe le vendredi matin. Bref, après un départ dans un monde qui me semblait hostile, j’ai essayé de me prêter au jeu de l’écriture. Une chose difficile à vivre est le fait d’avoir été dans des grands groupes de personnes (18 pers) ou le fait de lire et de s’exposer à un groupe n’est pas toujours chose facile. Je dois dire qu’en faisant un parallèle avec ma pratique je comprends mieux pourquoi les jeunes que j’accueille au sein de mon établissement ont cette difficulté à livrer quelque chose de leur intimité. J’ai fais le choix à travers cette présentation des mes travaux d’écriture de les laisser tel que je les ai écrits c'est-à-dire « brute de décoffrage ». En les reparcourants, dans une chronologie je m’aperçois que j’ai beaucoup de moi et de mes proches dans ces différents écrits.
Est-ce un signe ou pas en tous les cas lorsque j’ai voulu consulté mes photos de mes œuvres réalisées en peinture avec Olivier, j’ai été victime d’un « bugg » de la technologie : tout avait disparu… J’ai essayé de faire un travail sur le souvenir mais je dois dire que la difficulté était trop grande, et de plus je dois dire que je n’ai véritablement pas accroché comme la peinture le fait sur une feuille. Je ne me suis pas vraiment éclaté à faire des dessins, de la peinture sur des thèmes divers et variés. J’ai eu l’impression de toujours faire la même chose