Article de presse
Depuis 2000 est mis en place le « Safe Harbor » (sphère de sécurité), qui est un partenariat entre l’Union Européenne et les Etats-Unis. Il permet à des milliers d’entreprises américaines de transférer les données des Européens sur leur territoire. Cet accord doit garantir la protection des données européennes à un niveau approprié lorsqu’elles sont stockées outre-Atlantique.
Le 26 juin 2013, suite aux révélations d’Edward Snowden, Le Monde nous informe que
Max Schrems, un jeune autrichien, porte plainte contre Facebook pour protection inadéquat de ses données personnelles. En effet, les Etats-Unis possèdent un programme de surveillance et d’interprétation de données, recueillies par internet, et utilisé par l’agence de renseignements américaine ou National Security Agency (NSA). USA Today nous indique pourtant que « U.S Mission to the European Union » a déclaré dans un publié qu’elle n’utilise aucunes données. La cour de justice de l’Union Européenne rétabli alors en interrogation l’accord du « Safe Harbor ».
Ainsi, le mardi 6 octobre 2015, plus de deux ans après le scandale de Schrems à l’encontre de Facebook, le partenariat avec les Etats-Unis est renégocié. Les grandes entreprises comme Facebook, Google ou encore Amazon vont devoir revoir leurs méthodes, et devront investir dans des infrastructures, c’est à dire à la création de nouveaux centres de serveurs en Europe. Dans Le Figaro, le vice président en charge de la politique publique européenne du réseau social Facebook déclare qu’en réponse, «les coûts de Facebook pourrait augmenter, et les Européens pourraient découvrir les nouveautés plus tard, voire en être privés. ». A cet effet, l’Europe pourrait donc être exclu de l’écosystème numérique mené par les grandes entreprises américaines.
Sources :
Article papier : Le Monde, « L’Europe invalide les pratiques de Facebook », par Cécille
Decourtieux, le mardi 6 octobre 2015
Article Web : Le Figaro,