Comment la dégradation volontaire d'une information analogique lors de sa numérisation et lors de sa compression peut néanmoins conduire à un fichier numérique restituant une information souvent considérée de très bonne qualité et caractérisé de "pure" ?
De nos jours le signal numérique est le support de toutes les nouvelles technologies, du CD à plus récemment la TV numérique. Le signal numérique est une variation discrète de tension au cours du temps. Il est obtenu à l'image du CD par la numérisation d'un signal analogique (variation continue de tension au cours du temps). Nous allons tout d'abord voir que numériser c'est dégrader mais que cette dégradation n'empêche pas au numérique d'être considéré de très bonne qualité. La numérisation est la transformation d'un signal analogique en signal numérique. Elle comporte deux activités : l'échantillonnage et la quantification. En numérique un signal analogique est converti en numérique grâce à un convertisseur analogique>numérique . Après cette conversion le signal n’est plus qu’une suite de " 0 " et de " 1 " c’est à dire un signal à deux amplitudes au lieu d’une infinité en analogique. La qualité du signal numérique dépends de deux facteurs : la fréquence d'échantillonnage, plus celle-ci est grande plus le signal numérique sera fidèle à l'original. La résolution : Plus la résolution est grande, meilleure est la qualité. De ce fait, grâce à la numérisation on peut garantir la qualité d'un signal, ou bien la réduire volontairement pour par exemple diminuer le poids d'un fichier (en le compressant) On peut donc dire que numériser c'est dégrader car un fichier numérique ne sera jamais l'identique de son original analogique.
Lors de la numérisation (en audio) la quantification consiste à affecter une valeur numérique à chaque échantillon prélevé.

L'oreille humaine est capable de percevoir les fréquences de 20 Hz à 20 KHz environ. C'est pourquoi le codage audio de "haute qualité" utilise des fréquences