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Temps modernes. L'hôtellerie d'affaires s'adapte à ses clients, pressés et exigeants.
Spécial hommes d'affaires
Déjà une heure trente que vous avez atterri, vérifié vos rendez-vous sur votre BlackBerry dans le taxi, et il vous faut encore attendre à la réception de l'hôtel. Attendre que le bagagiste toque à votre porte, qu'il vous explique les interrupteurs et le minibar. Qu'un maître d'hôtel en gants blancs, au restaurant, soulève la cloche sur l'entrecôte-frites dont vous avez une envie toute relative, car il est 4 heures du matin pour votre organisme. La voilà, l'hôtellerie d'affaires de grand-papa : compassée et d'une lenteur effroyable. Bonne nouvelle, les hôteliers tentent enfin de simplifier la vie du businessman pressé, stressé, fatigué.
Pour gagner du temps à l'arrivée, des bornes électroniques, comme chez Pullman, marque haut de gamme et affaires d'Accor, permettent de s'enregistrer. Dans les hôtels Aloft, adresse branchée mais business de Starwood (47 hôtels aux États-Unis et un en Europe, à Bruxelles), on peut refaire soi-même sa clé magnétique oubliée dans sa chambre ou perdue. Les bornes Pullman offrent aussi la possibilité de s'enregistrer pour un vol et d'imprimer sa carte d'embarquement. Chez Andaz, gamme design de Hyatt, il n'y a même plus de comptoir de réception : un employé armé d'un tablet PC vous escorte dans l'ascenseur. La veille du départ, vous recevez par e-mail la facture, que vous pourrez régler en ligne. Même chose chez Hilton, où il suffit de signer le formulaire à laisser à la réception.
Connectivité
Le maître mot de cette hôtellerie est la désormais indispensable connectivité. Dans les espaces de travail, bien sûr (les salles de réunion sont dotées de matériel dernier cri, des vidéoprojecteurs à la connexion Internet et visioconférence), mais pas seulement. Le bar du Pullman de Paris-Bercy est équipé de colonnes de prises avec adaptateurs internationaux. Chez Aloft, dans l'espace Remix (sorte de