Assiste on a la fin de la classe ouvriere
Rappel : La socialisation est un processus de transmission de normes et de valeurs. Une classe sociale repose sur la classe en soi et la classe pour soi.
Ouvrier : Classe en soi (au moment des 30 glorieuses) : Une main d'œuvre, composé pour la plupart d'hommes, dans le secteur de l'industrie, travailleurs de types fordistes avec des N stables et une progression régulière du pouvoir d'achat. Classe pour soi : Capital symbolique, sentiment de fierté, solidarité, capital politique accumulé, adhésion important au syndicats (CGT, CFDT.), aux partis politiques (PCF) et également aux ressources culturelles (Capital associatif) et aux instances propres à la classe ouvrière et facteur de socialisation (Rôle des bistros, du club de sport, de la pétanque.. → réseau associatif.)
Au moment des 30 glorieuses : Présence d'une certaine identité ouvrière, une culture ouvrière.
Cependant, on assiste à l'Éclatement de la classe en soi : Transformation de l'N, désindustrialisation, informatisation de la production, division géographique de l'espace ouvrier, déclin du PCF, plus grande scolarisation des enfants qui creuse l'écart avec le monde ouvrier. Hausse du chômage et de la précarité.
Déclin de la classe pour soi : Crise du syndicalisme, perte de légitimité du PCF, affaiblissement des ressources culturelles, déclin des villes communistes, perte du capital symbolique, honte d'être ouvrier, aspiration à la mobilité sociale, sentiment d'appartenir à la classe moyenne. De nouvelles positions apparaissent (Français/Immigrés ; Inclus/Exclus ; In/Out .)
Ces oppositions favorisent l'invisibilité de la question ouvrière.
On assiste à la baisse du nombre d'ouvrier, une crise du syndicalisme, moyennisation à partir des années 50, homogénéisation des pratiques culturelles, baisse du sentiment d'appartenance à la classe ouvrière, il apparaît légitime de se demander, peut-on encore parler de classe