Athéna
Ce poème relate une rencontre indescriptible entre Baudelaire et une passante. Le contexte de la rencontre c’est la rue de la ville et la rencontre, c’est celle du poète et d’une inconnue, une rencontre qui se dit comme extra - ordinaire. Il s’agit ici d’un sonnet, forme poétique en vers constituée de deux quatrains et de deux tercets .On dit souvent que le dernier vers ou les deux derniers vers du poème constituent l’aboutissement ultime du sens du texte, là où la vraie signification émerge, pleinement.
Dans ce poème les quatrains évoquent la rencontre proprement dite et les tercets peuvent faire référence aux suites potentielles.
La passante
Une belle femme incarnée dans son époque mais aussi une représentation de la beauté générale
Le thème de la rencontre
- lieu : rue de Paris à l’époque : lieu anti - poétique par excellence
Le thème du regard confirme que c'est une femme fatale car elle hypnotise ceux qui la regardent
- le poète : noué, incapable de réagir rationnellement
- la muse : perfection physique
- 1er tercet: espoir de renouveler cette rencontre
2ème tercet : il abandonne cet espoir
- Il pense retrouver la beauté non pas en ce monde mais dans l'éternité.
- L'hypothèse d'une rencontre émise par le biais d'une interrogation oratoire(«Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?») semble appeler une réponse positive , l'éternité placée au bout du vers est présenté comme étant le moyen d'atteindre l'âme de la femme idéale.
- Le second tercet dément cet espoir : le poète pense qu'il ne rencontrera la beauté ni dans le temps ni dans l'espace car on pense que pour Baudelaire le caractère de la beauté serait d'être fugitive
- La rencontre ne se reproduira pas du fait de l'ignorance fatale des deux personnages (tu ne sais pas ou je vais, je ne sais pas ou tu vas)
On peut penser qu’entant qu’homme Baudelaire déplore cet amour définitivement perdu mais entant que poète il peut être désespéré de la fuite