ATP et vie cellulaire Toutes les cellules vivantes synthétisent leurs propres composés organiques. Elles le font à partir soit d'autres composés organiques, soit de composés minéraux. Quelles que soient ces voies de synthèse, les enzymes qui interviennent ne permettent la réalisation de telles actions que si elles sont couplées à des réactions énergiquement favorables, comme au cours de la photosynthèse. {text:list-item} L'énergie est fournie lors de la plupart des réactions de synthèse, par l'hydrolyse de molécules d'adénosine-tri-phosphates (ATP) en adénosine-di-phosphate (ADP). La formation d'une liaison C=C, par exemple nécessite une apport de 350 kj/mole . Dans certaines cellules, l'ATP joue un rôle supplémentaire, induisant des déformations moléculaires. Ces déformations provoquent des déplacements relatifs de molécules qui, selon leur importance et la spécialisation de la cellule peuvent entrainer des mouvements intracellulaires d'organites ou des mouvements de cellules dans leur ensemble. Dans le cas des cellules musculaires, la déformation de la tête de la molécule de myosine (constitutive des filaments épais ) a une amplitude correspondant au diamètre de la molécule d'actine G (constitutive des filaments fins). Ainsi le changement de conformation des têtes de myosine permet un glissement , pas-à-pas des filaments épais sur les filaments fins d'actine. Chaque basculement de la tête de myosine est associé à l'hydrolyse d'une molécule d'ATP en ADP + Pi . Le mouvement de la tête de myosine suit un cycle , l'angle de cette derniere par rapport à la queue filamenteuse de la molécule revenant à sa valeur d'origine. Dans ce cycle de déformations l'hydrolyse de l'ATP n'est pas synchrone du mouvement relatif des filaments mais les deux phénomènes constituent un même cycle qui , une fois amorcé , se déroule entièrement. {text:list-item} En réalité , la mesure du taux intracellulaire d'ATP montre que celui-ci ne varie pas, qu'elle que