Attiret peintre missionaire en chine
Commentaire du texte 9 portant sur les missionnaires en Chine au XVIIIè siècle
De tous les missionnaires envoyés en Chine, les Jésuites ont rencontréle plus de succès.
Ils pénètrent jusqu'à la Cour impériale à Pékin et suscitent la jalousie des autres ordres, franciscains et dominicains,arrivés plus tardivement. Le succès des Jésuites trouve racine dans la doctrine élaborée par son fondateur Ignace de Loyola.La Compagnie de Jésus a été fondée par Ignace de Loyola et fut officiellement reconnu en 1540. Elle devint l'archétype de la nouvelle approche de Rome quant à l'évangélisation des peuples, les premiers étant les Européens lors de la Contre-Réforme catholique au XVIIè siècle. En effet, privilégiant une approche plus respectueuse et plus diplomate des cultures des peuples à évangéliser,comme l'apprentissage les langues locales, les Jésuites devinrent incontournables dans les missions d'évangélisation dans le monde entier. Deux siècles plus tard, cette tendance est naturellement toujours incarné par un Jésuite, Jean-Denis Attiret.
Celui-ci est né le 31 Juillet 1702, d'une éducation artistique, de par son père notamment.
Jean-Denis Attiret sera vite remarqué et partira à Rome parfaire ses talents de peintres, puis rejoindra les Jésuites en qualité de simple frère convers (membre non clerc de la communauté).
Quelques temps plus tard, il se portera candidat à une mission en Chine, en qualité de peintre et partira en 1738. Rapidement reconnu par l'Empereur Qianlong (1735-1796), il sera dès lors, « le peintre au service de l'Empereur » jusqu'à sa mort le 8 Décembre 1768.
D'une formation européenne classique, il est très vite décontenancé par le style chinois
Rebuté au début par le « mauvais goût chinois », il apprendra à l'apprécier jusqu'à écrire une lettre à son ami M.d'Assaut, dont est extrait ce document.
Cette lettre est communément appelée « Les jardins chinois »,elle est écrite en 1743. Elle sera publiée en 1749 dans