Au bonheur des dames, zola
Le narrateur offre donc au lecteur une description d’un lieu religieux qu’on peut considérer comme le temple de la femme, mais il décrit aussi ce magasin comme un lieu de bataille. En effet on trouve un champ lexical du tumulte et du désordre, « longs remous », « cohue », « fièvre », « vertige », « désordonnée », « le saccage ». Les femmes semblent prendre ce magasin comme un défouloir, un lieu qui les rassureraient mais qui leur permettraient de s’exprimer comme elles le souhaitent. Ainsi, elles se manifestent et laissent leur caractère s’extérioriser, « lutte », « contre », « s’entêter », le narrateur fait ainsi l’éloge du magasin.
Dans le passage, le narrateur exprime les sensations du personnage de Mouret. Celui-ci apparait ainsi fier de sa réussite commerciale, « l’or sonnait dans les caisses »,