Le roman « Au bonheur des ogres » de Daniel Pennac raconte l’histoire d’un jeune adulte, Benjamin Malaussène. Il travaille dans un magasin comme contrôleur technique mais surnomme son métier « bouc-émissaire » car, pour lui, sa seule fonction dans ce magasin est de se faire disputer par les clients au Bureau des Réclamations à cause des problèmes des appareils vendus. La veille de Noël, une bombe explose au rayon jouets du Magasin, tout près de Benjamin, tuant un homme. Quelques semaines plus tard, une autre bombe explose, cette fois-ci au rayon pull, et encore après une troisième près du photomaton. Comme Benjamin Malaussène se trouvait à chaque fois sur les lieux de l’explosion, il devient le principal suspect. La police va alors mener l’enquête mais également Benjamin accompagné de sa petite amie, surnommée Tante Julia et d’un de ses meilleurs amis qui travaille dans le même magasin que Benjamin, Théo. De plus, sa mère qui disparaît à chaque fois qu’elle tombe amoureuse et Benjamin étant l’aîné de sa famille, il doit aussi s’occuper des ses 5 frères et sœurs : Louna qui est enceinte, Clara qui photographie tout ce qu’elle voie, Thérèse l’extralucide, Jérémy le savant fou très curieux, le Petit qui dessine des ogres Noël et enfin de son chien, Julius qui est épileptique. J’ai beaucoup apprécié ce roman. Tout d’abord, car le registre familier voire très familier de ce livre le rend accessible à tous, permet une compréhension facile de l’histoire et l’auteur crée parfois des néologismes amusants comme avec le verbe « interphoner ». Puis, les dialogues sont très présents dans ce roman et font donc avancer l’histoire en créant de nouvelles péripéties autour du personnage principal comme par exemple les ennuies que Benjamin a avec ses frères et sœurs, l’arrivée de Tante Julia, la maladie de son chien ou encore l’enquête de la police. Tout cela fait que le lecteur ne s’ennuie pas durant la lecture et ne se lasse donc pas du roman. Ensuite, ce que j’ai