Aucun de nous ne de nous reviendrons.
» = absurde à la Magritte.Montre que c'est endroit n'existe nulle part ailleurs et n'y est lié à rien de ce qu'on associe habituellement au voyage (bonheur, exotisme, aventure...)- Comparaison « je reprends possession de mon corps comme d'un vêtement qu'on endosse froid et mouillé » p.108- métaphores : parfois métaphore établit une réification de l'être humain, entreprise ppale des camps : cadavres = mannequin (p.34), « une meule de cadavres » p.71, prisonniers vus comme des insectes p.80.Svt métaphore pour déréaliser la mort : « Les doigts se déplient lentement, c'est la neige qui fleurit en une anémone de mer décolorée. » (p.36); « la main retombe - une étoile mauve fanée sur la neige » ; une maison = « un bateau à l'horizon gris …afficher plus de contenu…
(p.55)Elles retracent aussi certaines obsessions (« j'ai soif », « boire »), ou miment la pensée, butant sur qq chose d'impensable, comme une folie, comme un problème insoluble mais que la pensée essaie malgré tout de résoudre, comme un étonnement permanent devant la cruauté.Travail du langage se voit aussi par le travail de la syntaxe : absence de ponctuation (ex p.22) marque l'absence de distance avec les paroles dites = effet de sidération, d'horreur de ceux qui arrivent en train + effet d'accumulation, qui montre la somme invraisemblable d'horreurs vécues par les victimes.Littérature évoquée : p.108 « C'est l'appel du matin - quel titre poétique ce serait -, c'est l'appel du matin == vision malgré elle de la prisonnière, qui ne cesse pas d'être une femme de lettres, ou réflexion de l'écrivain en train de raconter.Évocation de Molière : parle à son cœur comme Arnolphe