Sujet: Comparer les positions respectives d’Alceste, de Philinthe (108-109) et de Dom Juan ( p 106-107) face à la nature humaine et leur philosophie de la vie qui devrait concorder avec « l’idéal de l’honnête homme »

Le XVIIe siècle français surnommé siècle de la raison est marqué par un essor dans le domaine littéraire avec l’apparition du baroque et du classicisme, des courants concurrents et complémentaires. De ces mouvements littéraires, se dévoile un genre de prédilection qui est le théâtre, surtout avec Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière ( 1622-1673), auteur, acteur, dramaturge et directeur de troupe. Ce dernier publie en 1665 « Dom Juan » d’où est tiré le texte intitulé La vice à la mode, une comédie qui met en exergue le personnage Dom Juan, homme noble, séducteur, qui se sert de l’hypocrisie pour combattre les dévots de sa société. Molière publie une année plus tard, soit en 1666 une autre œuvre intitulée « Le misanthrope » d’où provient La nature humaine, un teste tragique et comique qui expose un dialogue entre Alceste et Philinthe, deux personnages très différents. Comparer les positions respectives d’Alceste, de Philinthe et de Dom Juan face à la nature humaine et leur philosophie de la vie qui devrait concorder avec « l’idéal de l’honnête homme ». L’analyse mettra en parallèle Alceste et Philinthe, puis Alceste et Dom Juan, en dernier lieu Philinthe et Dom Juan.
Alceste est un personnage qui n’hésite pas à dire la vérité. Il hait les hommes en général, car d’après lui la plupart des hommes sont des méchants, des traitres : « Oui, j’ai conçu pour elle une effroyable haine ( p 108, vers 4) / Non elle est générale, et je hais tous les hommes/ Les uns parce qu’ils sont méchants et malfaisants ( p 108, vers 10-11) ». Alceste porte cette haine non seulement contre les méchants, mais aussi contre les hommes bons, si les hommes bons ne détestent pas les méchants, c’est qu’ils sont comme eux « Et les autres, pour être aux méchants complaisant/ Et