Autobiopgraphie
Mes parents travaillent tous les deux, je prends tout de suite mon rôle de grande sœur au sérieux : cela me donne de l’assurance et confiance en moi. Cette expérience est pour moi source de maturité.
Juin 2008 j’ai 17 ans, accident de route de mon père qui reste hospitalisé 11jours et 3mois de rééducation. Ma mère conjugue vie professionnelle et disponibilité pour s’occuper de mon père après son travail. De ce fait, je m’oblige à prendre le relais auprès de mon frère pour pallier les absences de ma mère, mais rapidement un sentiment de satisfaction émerge. C’est à ce moment que je me rends compte que je pousse la porte du monde des adultes. Regarder la réalité en face, faire face aux responsabilités. Je prends conscience que cette épreuve me fait vraiment grandir.
Durant mon enfance je voyage beaucoup, je vais en Afrique, en Martinique, en Guadeloupe. Mon sens de l’adaptation est de nouveau sollicité à travers ses cultures inconnues. Du haut de mes 11 ans je comprends qu’il ne faut pas imposer son propre schéma de référence et que l’ultime richesse c’est les autres.
A l’école primaire, je pratique assidûment le sport. Je reçois les honneurs. Je suis mise au premier plan pour mes compétences sportives. Epoque où je vis des moments merveilleux. Je m’engage dans un club de basket où je trouve des valeurs de solidarité, de respect, d’esprit d’équipe. Il faut se rendre