autodérision
L’autodérision serait-elle une clé en psychothérapie ? « Attention, il ne s’agit pas du comique moqueur, voire vengeur, que l’on entend beaucoup dans les médias français, avertit Jean-Christophe Seznec, psychiatre et co-auteur de Pratiquer l'ACT par le clown (Dunod, 2014), qui utilise parfois des techniques de clown auprès de ses patients. Là où le cynisme n’amène que jugement et manque d’engagement dans la vie, le jeu et l’humour sur soi revitalisent et permettent de prendre de la hauteur pour faire des choix. » Pour être autoguérisseuse, l’autodérision n’en est pas pour autant ce « rire protection » que certains utilisent pour « faire se gondoler la galerie », prête alors à tout leur pardonner simplement parce qu’ils sont « tellement drôles »… Elle n’est pas non plus autohumiliation. Non, pour être thérapeutique, cet humour-là emprunte des chemins plus escarpés : ceux de l’authenticité et de la