Autonomie des personnes handicapées
-16 résidents traumatisés crâniens vivent dans un service que je nommerai « fleur bleue » ;
-34 résidents handicapés moteur (IMC, Myopathe…) demeurent dans un deuxième service que je nommerai « l’orangée »
Une équipe pluridisciplinaire composée de personnels soignants, éducatifs, paramédicaux, d’agents de services généraux et administratifs accompagne le quotidien des résidents.
« L’orangée » est divisé en deux unités, ce qui fait qu’une équipe est attribuée à chaque unité afin que le résident retrouve un repère, et qu’il ait l’attention nécessaire dans son accompagnement et les soins. Mon référent de stage étant le coordinateur de l’équipe de l’une des unités, que je nommerai « les orchidées », je tourne avec lui et l’équipe au quotidien. Néanmoins je côtoie les 34 résidents tout au long de mon stage et il m’arrive de travailler aussi avec l’équipe de l’autre unité.
Au cours de cet écrit, je vous décrirai comment j’ai pu développer une relation éducative avec une résidente et comment je l’ai accompagné dans son projet de recherche d’autonomie.
Mme V. et une femme de 38 ans qui présente une infirmité motrice cérébrale à type de tétraplégie spastique, c'est-à-dire qu’elle est paralysée des quatre membres. Elle se déplace en fauteuil électrique avec commande latérale. Elle ne communique pas verbalement mais avec un pictogramme.[1] Elle peut avoir recours à ce cahier quand elle veut, puisque l'ile se trouve dans son sac à dos derrière son fauteuil électrique. Néanmoins, il est rare qu’elle demande à le sortir car elle arrive très bien à se faire comprendre par le regard, elle arrive à prononcer certains sons pour dire des mots simples comme « non », « oui », ou des prénoms.
Mme V. est une femme chaleureuse qui va volontiers vers les différents