L'eglise au moyen age
Le clocher rythme la vie quotidienne de chacun, à une époque où personne ne possède évidemment de montre ! Jusqu'aux années 1100, une journée compte huit heures. L'Eglise a ainsi divisé l'horaire journalier selon les huit prières récitées par les moines : laudes, prime, tierce, sexte, none, vêpres, complies et vigiles.
Nous avons vu durant la leçon précédente que l’Eglise catholique était passée, entre son origine au début du moyen-âge, d’une optique de « purification en vue de la fin du monde » (fin du monde qui ne se manifestait pas aussi rapidement qu’escompté)
L’Eglise enseigne à ses fidèles que Jésus viendra juger les vivants et les morts. Les élus entreront au Paradis ; les damnés seront précipités en Enfer.
Par sa conduite quotidienne et par des actions plus exceptionnelles, le Chrétien tente de gagner sa place au Paradis (« le salut de son âme »). Du berceau à la tombe, la vie du chrétien du moyen-âge est rythmée par des actes qui doivent le conduire à la vie éternelle.
La première condition pour être « racheté » est d’être chrétien : avoir été baptisé, et ne pas avoir été chassé de la communauté chrétienne (excommunication).
Contrairement aux califats Arabes, où Juifs et Chrétiens jouissaient généralement d’une bonne tolérance et de droits (moyennant le paiement d’un impôt particulier), les non-chrétiens (Juifs, excommuniés) ont un statut peu enviable dans l’occident