Autorité royale et féodalité xe- xiie siècle
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Dissertation « Autorité royale et féodalité Xe- XIIe siècle » En 987, réunis à Senlis, l’archevêque de Reims Adalbéron et les grands choisirent comme roi un Robertien, Hugues Capet. Cette élection inaugure l’ère des rois dits de la troisième race : les capétiens. Entre l’avènement d’Hugues Capet et celui de Philippe II dit , Auguste, la monarchie capétienne révèle des caractères d’une royauté féodale. Seigneur parmi les seigneurs, le capétien doit d’accommoder d’une féodalité qu’il lui fait investir pour accroitre ses prérogatives et étendre territorialement un domaine qui se limite à l’origine à L’ile de France et peut paraitre fort réduit comparé aux grandes principautés territoriales du royaume. Malgré sa faiblesse politique et territoriale initiale, la royauté capétienne assure sa singularité et se tient comme un pouvoir en réserve, prêt à la reconquête du regnum et des prérogatives régalienne usurpées par les féodaux. A la fin du 12e siècle, la monarchie capétienne a toutes les apparences d’une monarchie féodale. Le roi est considéré comme une seigneur comme les autres, il est lui-même pris au piège des relations féodo-vassalique et peut être entouré parfois de voisins beaucoup plus puissant que lui. Malgré sa faiblesse, le roi préserve au sein du système féodal une certaine singularité. Nous étudierons dans un premier temps pourquoi le roi serai un roi parmi d’autre (I) pour ensuite comprendre comment ce roi peut garder sa singularité royale (II). La royauté capétienne et l’ordre féodal La royauté capétienne est immergée dans l’ordre féodal. Le roi est un seigneur parmi les autres et pas forcément le plus puissant. Nous verrons que le roi est un prince territorial parmi d’autre (A) dans un premier temps, puis dans un second temps nous expliquerons la suzeraineté du roi (B) que le roi doit mettre en avant. Le roi, prince territorial parmi d’autre Tout au long des 11e et 12e siècles l’influence du roi se heurte au principe « le