autotrophie
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L’autotrophie est la production, par un organisme vivant, de matière organique par réduction de matière inorganique. Ce mode de nutrition caractérise les végétaux chlorophylliens (verts), les cyanobactéries, et les bactéries sulfureuses. Les organismes autotrophes sont donc capables de se développer sans prélèvement de molécules organiques dans le milieu, au contraire des organismes hétérotrophes (animaux, champignons). Les organismes autotrophes constituent généralement le premier maillon d’une chaîne alimentaire, et sont à l’origine de quasiment toute la matière organique dans un écosystème.
Les matières inorganiques utilisées sont généralement le carbone (sous forme de dioxyde de carbone) ou encore l’azote (sous forme de NO3 ou de N2) et l'eau. Cela s’accompagne d’un prélèvement de sels minéraux dans le milieu (ions nitrate, phosphate…).
L’énergie nécessaire à cette synthèse provient de :
la lumière, grâce à la photosynthèse, dans les cellules chlorophylliennes. On parle dans ce cas de photoautotrophie. l'énergie libérée par des réactions chimiques, grâce à la chimiosynthèse des bactéries sulfureuses, par exemple. On parle dans ce cas de chimioautotrophie.
Sommaire [masquer]
1 Exemples d'organismes autotrophes
2 Autotrophie et photosynthèse
3 Autotrophie partielle
4 Quantification
5 Références
6 Voir aussi
Exemples d'organismes autotrophes[modifier | modifier le code]
La plupart des végétaux (métabiontes) et glaucophytes.
Les espèces de la lignée brune (autrefois classés comme "algues brunes").
Les dinophytes (autrefois placés parmi les "algues brunes").
Les euglénobiontes, (classés autrefois parmi les algues vertes).
Les chlorarachniophytes.
Les cyanobactéries.
Les protéobactéries